La création de contenus à l’ère de la boulimie numérique…
Publié le 6 juillet 2021L’ère numérique a imposé aux destinations la course aux contenus, beaucoup de contenus, réguliers, sous différentes formes, en utilisant différents canaux et différents formats. Une page Facebook, qui doit sans cesse être alimentée de peur de perdre les “fans”, et perdant petit à petit tout le “reach” qui en faisant son intérêt fondamental. Aujourd’hui, le pourcentage de fans touchés par une publication est devenu ridicule, obligeant les propriétaires de page à payer pour que leur contenu soit vu dans leur propre communauté… une aberration ! Sans compter la durée de vie d’un post Facebook, 5 heures … quelle tristesse, surtout quand on passe beaucoup de temps à créer des contenus de qualité !
Twitter, Instagram, YouTube, Pinterest, TikTok, non seulement les réseaux se multiplient, mais les mécaniques d’engagement varient en fonction de chaque réseau obligeant la destination ou le professionnel de tourisme de s’adapter, de se former, de comprendre ses cibles et de dépenser beaucoup d’argent dans des ressources qui, au final, seront diluées dans le gigantesque réceptacle social… re-tristesse.
Pourtant, une destination n’est pas un “quotidien”, son contenu n’est pas souvent dicté par l’instantanéité … et si on réduisait la vitesse ? Et si on travaillait à nouveau sur le long terme, avec des contenus dont l’obsolescence n’était pas aussi déprimante pour ceux qui les créé ?
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